. Tour du Monde, Tour du Monde…
Après un mois d'enquête au cours de cette nouvelle étape du
Tour, la Russie nous a révélé une situation dramatique. Là-bas, plus d'un
million d'enfants vivent dans les rues des grandes villes. Selon Anastasya
Kuyanova de l’ICART (Medical College of Wisconsin),
une étude menée à Saint-Pétersbourg a estimé que près de 40% de ces enfants
seraient séropositifs au VIH/Sida !
C'est un drame
humanitaire, hérité des années noires qu'à
connu la Russie à la fin du siècle dernier. Les
autorités nient la situation :
en Russie, le problème des enfants des rues séropositifs
est presque toujours
lié à la toxicomanie et à la prostitution. Aucun
programme sérieux de lutte
cotre la toxicomanie n'est mené à l’échelle
nationale (méthadone, distribution
de seringues propres ou de préservatifs). Et tout cela, sans
compter les
enfants de ces filles-mères des rues. Une deuxième
génération d’enfants
négligés. Ils sont quasiment toujours placés dans
des orphelinats spécialement
« réservés » à l'accueil des enfants
séropositifs.
Hier
encore, le Tour était au Kazakhstan : Astana, Almaty, Chymkent.
Le constat est
le même : il est très difficile là aussi
d’avoir des chiffres réalistes quant
au nombre d’enfants contaminés à
l’hôpital par un sang infectés. « Le
ministère
de la santé nous dit qu’il n’y en a que quelques
dizaines dans tous le pays,
mais rien qu’ici à Chymkent il y en a presque plus
». C’est ce que nous a
confié Nakat Alseitov, président de l’association
« protect children against
AIDS » et lui-même père d’un jeune
garçon de trois ans contaminé à
l’hôpital de
Chymkent. Pourtant, cette ville moyenne du sud-est du pays n’est
pas
l’épicentre de l’épidémie du Sida au
Kazakhstan. Ce qui laisse présager du
pire… (une description détaillée des
données recueillies par le Tour sera
publié dans notre étude finale, fin 2009). En plus
des données recueillies, le Tour est également le meilleur moyen de combattre
concrètement les préjugés portés à l’encontre des personnes séropositives. Le
vendredi 14 novembre 2008, à l’hôpital flambant neuf de Chymkent (construit
après le scandale du sang contaminé de ces dernières années), Ludovic Zahed (*) à tenue une conférence devant les parents de ses enfants. La
censure de l’information est telle au Kazakhstan que pour certains d’entre eux,
ces parents voyaient un adulte séropositif pour la première fois de leur vie !
Ludovic a tenue à les rassurer : il a présenté le projet du Tour en quelques
diapositives sur power point, puis il a répondu à leurs questions, à leurs
inquiétudes. Ludovic
a martelé, encore et encore, qu’il est possible oui d’aimer la vie même après
plus d’une décennie de cohabitation avec le virus. Puis, le lendemain matin ce
fut au tour de la télévision Kazakhe de poser ses questions à Ludovic. En
effet, depuis le scandale du sang contaminé, la censure a levé un coin du
voile, du moins en ce qui concerne les questions qui ont attraits au VIH. Demain, le Tour sera en
Ouzbékistan, bientôt en Iran… L’état des lieux suit son cours en ce moment même
dans des conditions géopolitiques parfois difficiles. Nous avons perdu l’espoir et nous voulons croire encore ! Afin d'attirer l'attention de l'opinion sur le sort de ces
enfants affectés ou infectés par le Sida, notre association produit en ce
moment même un documentaire. La bande annonce de ce documentaire est dors et déjà disponible en français
et en anglais.
Les prochaines étapes du tournage de ce documentaire seront l'Inde, le Vietnam,
l'Afrique du Sud. L'espoir c'est aussi tous ces individus qui soutiennent le
Tour Du Monde à leur façon. Tout comme le fait notre parrain WILLY, qui nous a confirmé la tenue d'une soirée de
l'humour au bénéfice des orphelins du Sida, d'ici à décembre 2009. Merci
Willy, merci à tous ! Enfin, l’espoir ce sont ces centaines d’enfants de France qui se sont mobilisés pour soutenir le Tour du monde des enfants du Sida. Le 1er décembre prochain, à l’occasion de la journée mondiale contre le Sida, le Tour tiendra une cinquième vidéoconférence, en directe de Machhad (Iran). En France, seront présents les enfants de Nanterre qui sont fidèles au Tour depuis le tout début, ainsi que leurs parents qui ont tenue à être là pour cette occasion inédite.
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ONG TDMES | COMMUNIQUÉ DE
PRESSE alias tour du monde des enfants du Sida - Paris Novembre 2008 Parce que nous ne cessons de le répéter, ces enfants sont comme tous les autres, ils ont besoin de se rencontrer, de rire et d'être aimer. Alina a trois ans !
elle vit à Saint-Pétersbourg avec sa mère. C'est une famille des rues russes, confrontée à toutes sortes de maladies... Sur le blog de
TDMES, vous en apprendrez les pourquoi, dans un pays comme le
Kazakhstan, la télévision a voulu donner la parole
à un séropositif
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